Brouillons de lettres de Jeanne Hamonno à Pierre Artur et Jean des Cognets - 28/03/1933 [in correspondance JdC]

Publié le par Jeanne Hamonno (1870-1943)

[publié le 01/02/2024]

[lettre précédente]

[transcription]

[Brouillons joints de lettres de Jeanne Hamonno-Desgrées du Loû à Jean des Cognets et à Pierre Artur]

[1]

+ Ce

Cher Monsieur

Cette somme de 9698f.25 est dans mon secrétaire depuis que vous me l’avez fait tenir.

Je tiens donc à vous la remettre à vous. Cet argent ne me regarde si j’ai bien compris, fait partie des comptes de l’O.E. relatifs à tout ce qu’il a bien voulu prendre à sa charge des dépenses douloureuses de maladie, médecins, funérailles…! Seul l’O.E., avec Paul s’est occupé de toutes les dépenses. Il n’y a donc pas de remboursement à me faire. Je demeure très reconnaissante à l’O.E. de ce qu’il fait et de ce qu’il manifeste de reconnaissance à la mémoire de mon cher mari.

[2] Veuillez recevoir cher Monsieur Artur l’expression de ma vive sympathie.

[signature - J. Desgrées du Loû]

+

Mon bien cher Jean

Merci de ta bonne lettre. Je te demeure profondément reconnaissante.

Oui Mgr Vaneufville nous a fait tenir l’article de l’Osservatore Romano et cet hommage du Vatican m’est très précieux. - François s’est remis plus ardemment au travail pour passer sa licence, voulant faire tout ce qui aurait pouvait faire le plus de  [bien?] ***

+ Ce 28 mars 1933

Bien cher Monsieur

J’ai reçu une bonne lettre de Jean dont je sais le cœur et la fidèle affection

+

Cher Monsieur,

[3 - suite de ***?]

à son père. C’est pour cela qu’il y a quelque retard aux recherches dont tu lui avais déjà parlé.

En cela il ressemble à Emmanuel mais tu peux être certain que ce sera fait et bien fait - dès qu’il aura la possibilité de s’y mettre. Je vais de mon côté, si tu le veux, revoir quelques lettres et te communiquerai les notes que j’y aurai pu puiser. Oui! tu as bien raison, c’est sa correspondance qui était bien lui! avec ce charme et cet esprit qui enveloppait toute ma vie!

Non je n’avais pas répondu à ta lettre mais je t’en prie, cher Jean, ne m’en veux pas de n’avoir pu souscrire aux conditions qui m’étaient faites. Je suis certaine qu’aujourd’hui tu juges comme moi. Ne sois pas inquiet. Je n’ai voulu devoir à personne. Ni à nos créanciers, ni par un emprunt, à aucun de mes enfants. J’ai donc emprunté à moi même sur le rapport de la petite dot qui [4] me fût donnée lors de mon mariage. Tout est bien ainsi et tout est réglé par mes sa. je suis en paix et cela vaut bien je t’assure les quelques soucis que me donnera le remboursement.

J’ai renvoyé à Artur la somme que, par erreur, tu m’as envoyée. Tout cela ce sont des comptes de l’O.E. et de de Paul. Artur et lui s’arrangeront ensemble. Je demeure profondément reconnaissante à l’O.E. et aux membres du Conseil de leur

[à l’envers]

+

Cher Monsieur

Voici, non touchée, la somme de 3698,25 qui ne me regarde en rien. vous voudrez bien en parler à Paul qui, si j’ai bien compris

[lettre suivante]

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article