Lettre de E. de Bréhier à Bertrand de la Morlais - 01/02/1886 [législative partielle de 1886]

[publié le 29/10/2023]

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[transcription]

Josselin ce 1er fer 1886

Monsieur,

Comme vous le dites fort bien, il est à désirer que notre département soit représenté par un homme dévoué de cœur à tous les grands principes de religion, d’ordre et de droit; auxquels il est toujours demeuré fidèle. Du reste, la réunion des deux comités en un, a eu pour effet, d’assimiler complètement les éléments impurs que l’organisation provisoire y avait introduits. Le choix du candidat, n’est dès lors pas douteux. Mais, il est une chose à redouter, c’est que, Monsieur Lorois ne persiste à se porter quand-même, s’il en était ainsi, il vous enlèverait un grand nombre de voix dans les arrondissements de Vannes et de Lorient. Pour ce qui est du nôtre, et particulièrement du canton de Josselin et de celui de Rohan; votre proche parenté avec le pauvre [Hevric?] du Noday, suffirait pour vous assurer un facile succès. Et cette fois, nous ne devons pas craindre que, Madame votre cousine et le médiocre Arthur, viennent nous combattre; et vous opposer un Delmas ou tout autre agent de la police, ainsi qu’ils l’ont fait aux dernières élections générales. Gunther peut-être?

Vous ne doutez pas, je l’espère, de ma complète soumission aux ordres du comité, et lors qu’il s’agit d’un candidat pour le quel, j’ai la plus grande sympathie personnelle, cette obéissance ne peut m’être que douce et facile.

Veuillez bien faire agréer à Madame de la Morlaie, l’hommage de mon respect et me croire;

Monsieur,

Votre tout dévoué serviteur

E. de Brehier

[Ernest-François-Charles de Bréhier (1814-?) ou Paul-Emile de Bréhier (1817-?) ???? - ndlr]

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