Lettre d'Alexis-Armand Charost à Emmanuel Desgrées du Loû - 03/07/1930 [in correspondance JdC]

Publié le par Alexis-Armand Charost (1860-1930)

[publié le 11/05/2022]

[extrait de L'histoire au jour le jour de la rupture avec l'abbé Trochu,

d'Emmanuel Desgrées du Loû (arrière petit fils)]

[lettre précédente de la correspondance JdC]

[lettre liée]

[transcription]

Rennes, le 4 Juillet 1930.

Monsieur le directeur,

Je suis décidé à agir. Mais par convenance, j’attends une réponse de paris me disant que je ne compromets pas qui vous savez. 

Je pense recevoir cette réponse demain, au plus tard dimanche. Si elle ne venait pas, j'enverrais mon Vicaire Général. Ces façons trop floues ont retardé le moment de la décision. 

L'ennui maintenant c'est que notre prochain numéro de la semaine religieuse ne paraîtra que le vendredi matin de la semaine prochaine. Or je ne puis faire paraître une décision de l'ordre religieux que dans ma Semaine Religieuse. 

Je puis vous assurer que personne dans ma maison ne vous épie et ne donne avis au dehors de vos visites. Mais la surveillance est trop facile à exercer du dehors. Il suffit de regarder la maison qui est en face de la mienne. 

Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l'expression de mes très distingués et dévoués sentiments. 

Signé: Alexis-Arm..

Cardn Charost 

Archev. de Rennes.

P--S-- Il va de soi que je ne rendrai public ma décision qu'après avoir reçu l'engagement formel, écrit et signé de tous les membres du Conseil de surveillance de n'accepter dans la suite aucune compromission avec M. l'Abbé Trochu en dehors de moi, et sans mon adhésion expresse, toute compromission de ce genre devant avant que j'y adhère (il y faudrait naturellement les motifs les plus graves) être rigoureusement impossible. 

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