Le domaine de La Gaptière a plus de 600 ans d'histoire [familles des Prez de la Morlais - Sioc'han de Kersabiec - Ouest-France - lien]
[publié le 03/02/2021]
[lien vers un article du Ouest-France]
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[retranscription]
« C'est la première fois que nous ouvrons la maison pour les Journée du patrimoine. Les années précédentes les visiteurs venaient spontanément. Cette fois nous avons souhaité les accueillir au mieux », explique Marie-Cécile de Kersabiec, pendant que son époux, Guy, ancien conseiller général du canton, raconte l'histoire des lieux.
« Le château a été constitué d'une cour, refermée par quatre corps de logis assez grands. Sur cet emplacement existait un château fort, habitait dès 1426 par la famille des Troussier, de la Gaptière, jusqu'au 1771. Le domaine a appartenu aux Saint-Pern, puis est vendu au début de XIXe siècle à Nouël de la Touche. D'héritage en héritage, les biens passent de la famille de Prez de la Morlais aux Sioc'han de Kersabiec, en 1946. »
La famille Troussier comptait dans ses rangs Jacques, sire de Pommenard, marié à Louise de Rosmadec du Plessis Josso. Ce personnage s'était illustré par ses frasques racontées dans les lettres de Mme de Sévigné. « En 1655, Jean de Bréhant achète les titres et terres de la région et revend celles de Saint-Brieuc aux Troussier qui les érige en vicomté, en 1657, avec un droit de haute, moyenne et basse justice », note l'encyclopédie du patrimoine du pays de Mauron.
Gilles Troussier, vicomte de La Gaptière, vend ses biens vers 1700, à Joseph de Volvire, comte du Bois de la Roche, né en 1654. Philippe de Volvire, né en 1683, vend la Gapetière, en 1748, au marquis Judes Vincent de Saint-Pern de Champalaune. La Gaptière comprenait alors son château, ses neuf métairies, ses deux moulins, son greffe et ses rôles rentiers.
L'ensemble de bâtiments est construit à l'emplacement d'un château fort démoli à la révolution. Il ne reste qu'un quadrilatère de douves asséchées et de buttes. La bâtisse actuelle a été construite en 1817 par Nouël de La Touche. La Gaptière est située sur l'antique route romaine Quimper-Rennes et des traces archéologiques attestent d'un point fort romain situé près de Rozière, ainsi qu'un menhir de trois mètres en quartz.